le Maine coon
Pour certains, le Maine Coon serait issu des amours d’un chat sauvage des forêts de l’état du Maine (USA) avec un raton laveur (racoon) d’où son nom. Hypothèse des plus fantaisistes, une telle union est génétiquement et biologiquement impossible.
Et pourquoi pas une reine ?
Pour beaucoup, le Maine Coon serait d’origine française. En 1793, sentant la fin de la monarchie approcher, Marie-Antoinette aurait confié, ses six chats adorés au capitaine Clough, en partance pour la Nouvelle Angleterre où elle espérait pouvoir s’expatrier… Mais arrivés dans l’état du Maine, les chats royaux se seraient échappés et auraient fini par s’accoupler avec des matous du lieu.
Et les Vikings ?
La ressemblance entre le Maine Coon et le Chat des forêts norvégiennes nous oriente vers les hardis navigateurs nordiques qui avaient mené leurs drakkars jusque sur les rives américaines, aux alentours de l’an 1000. Auraient-ils amené quelques Skogkatts dans le fond de leurs navires ? Mystère !
Amours intercontinentales…
Plus sérieusement, il est probable que le Maine Coon, premier chat de race américain soit le résultat du croisement entre des chats à poil long venus d’Asie, introduits sur le continent américain par des marins et les chats sauvages indigènes à poil court.
Un auxiliaire fermier
Robuste, vaillant et excellent chasseur, il devint rapidement un auxiliaire indispensable des agriculteurs américains, protégeant les récoltes de la prolifération des rongeurs. Son caractère sociable, doux, affectueux et très pacifique, lui permit de se faufiler dans les foyers, et il devint rapidement l’animal de compagnie des pionniers.
Après la ferme, l’exposition
Séduits par ses qualités, certains ne tardèrent pas à élever ce superbe chasseur à poil mi-long qu’ils présentèrent dans les toutes nouvelles expositions félines. En 1886, un chat noir et blanc, fut le premier Maine Cat (ancienne appellation du Maine Coon) à entrer dans l’histoire. Puis ce superbe chat sembla sombrer dans l’oubli, le public s’intéressant davantage aux races à poils long ou plus exotiques. En 1950, le plus important club actuel est créé. La race est officiellement reconnue en 1976 par la CFA, puis en 1980 par la FIFe.
Le Maine coon débarque en Europe
C’est seulement en 1972, que l’Europe, plus précisément l’Allemagne, voit apparaître le premier Maine Coon. Il faudra encore attendre presqu’une décennie pour le voir arriver en France. Aujourd’hui, il est très bien implanté dans notre pays grâce au travail des responsables des deux clubs de race français et certains éleveurs français présentent avec succès, leurs sujets dans des expositions américaines.
Un doux géant
Doux géant, colosse paisible, sont les deux caractéristiques principales appliquées au Maine Coon. Sa taille d’abord : c’est le plus grand des chats domestiques. Comme beaucoup d’animaux de grande taille, il grandit lentement et n’atteint sa pleine maturité que vers 4 ans. Il pèse alors entre 6 et 8 kg. Certains mâles atteignent 12 ou 14 kilos ! Les femelles pèsent environ 3 kilos de moins. Comme celles du chat sauvage et du lynx, ses oreilles sont terminées par une petite touffe de poils que l’on appelle « lynx tips ». La tête du Maine Coon est aussi très caractéristique, elle est large, avec des contours arrondis mais des pommettes saillantes. Son museau est fort et carré. Il forme comme un rajout sur sa face. Ses yeux sont ovales, même s’ils paraissent souvent ronds.
Le caractère du Maine Coon
Calme et joueur. Chaton très joueur et curieux le Maine Coon gardera tout au long de son existence le même comportement. Il est aussi calme et affectueux et s’adapte très bien à la vie en appartement. Mais il appréciera de sortir dans le jardin. Il s’éduque facilement, s’entend très bien avec les autres chats et avec les chiens, s’ils ont été présentés jeunes… Il aime jouer avec son maître et apprend rapidement à rapporter une boulette de papier qui lui a été lancée. Il aime les caresses et adore se pelotonner sur les genoux de son maître. Plutôt que de miauler, le Maine Coon roucoule et il sait parfaitement se faire entendre quand il veut quelque chose !
Le saviez-vous ?
Fourrure adaptée à toutes les saisons. Dense, soyeuse, courte sur la tête, les épaules et les pattes, plus longue sur le dos et les flancs, avec d’importantes culottes bien fournies. De longs poils sous le ventre. La collerette est souhaitée. Le sous-poil est doux, fin, recouvert d’une fourrure lisse, imperméable et légèrement huileuse. Toutes les couleurs sont permises, à l’exception de chocolat, lilas, colourpoint et en plus de cinnamon et de faon. Toute quantité de blanc acceptée. Les grandes catégories de couleurs peuvent être classées ainsi : – les tabby – les unicolores – les écailles de tortue – les silver – les smoke – les particolores.